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FAQ: La Grève d'AE

Last updated March 21, 2024

Les AE de McGill ont adopté le mandat de grève lors des assemblées d'unité du 13 au 16 mars 2024 
du 13 au 16 mars 2024 (87,5% en faveur) avec un nombre record de participants.

Ci-dessous, vous pouvez en apprendre plus sur ce que signifie la grève, comment elle se déroulera pour vous (TAs), et comment vous pouvez montrer votre soutien (chargé.e.s de cours, professeur.euse.s, étudiant.e.s de premier cycle).

Les Auxiliaires
d'Enseignement  

  • Comment participer ?
    Suivez le guide Plus d’Heures Non Payées ci-dessus ! Portez un macaron Plus Heures Non Payées sur le campus et pendant que vous travaillez ! Signez l’engagement ! Parlez-en à vos collègues AE et au délégué de votre département ! Remplissez le formulaire de charge de travail avec votre superviseur ! Fais le suivi de tes heures ! Dis à tout le monde que tu ne travailles pas gratuitement !
  • Est-il légal de refuser un travail non rémunéré ?
    Oui ! Ce que nous faisons est une forme d’action collective qui implique que les travailleurs effectuent exactement la quantité de travail requise par leur contrat et respectent strictement toutes les règles et réglementations. Il ne s’agit PAS d’une grève ou d’un ralentissement. C’est une façon d’affirmer nos droits en travail et de montrer à l’employeur à quel point nous contribuons à l’université. C’est tout à fait légal et protégé par le Code du travail tant que nous n’enfreignons pas notre convention collective (CC) et que nous n’interférons pas avec le travail des autres employés.  Ce qui n’est pas légal, c’est ce que fait McGill : ne pas nous payer pour notre travail.
  • Pourquoi faisons-nous Plus d’Heures Non Payées ?
    Pour résoudre les problèmes persistants de surcharge de travail et de sous-paiement des AE, qui affectent notre bien-être financier, académique, social, émotionnel et sanitaire. Défendre notre nouveau contrat durement gagné et s’assurer que McGill prenne au sérieux le problème de la surcharge de travail des AE. Protéger les droits des AE, qui sont très insatisfaits de leur rémunération et de leurs conditions de travail, et qui sont confrontés à des difficultés financières et à des problèmes de santé mentale en raison de leur faible rémunération, des frais de scolarité élevés et d’un financement inadéquat. Exposer à quel point le soutien académique est nécessaire pour faire fonctionner l’université, et comment l’employeur ne respecte pas la convention collective existante et nos droits du travail. Augmenter notre pouvoir et notre solidarité en tant qu’AE Améliorer nos conditions de travail et de rémunération déséquilibrées, et s’assurer que notre travail est valorisé et respecté par l’université.
  • Mais je suis lent !
    Presque tous les AE à qui nous avons parlé l’ont dit. Sommes-nous vraiment tous lents ?  Non. Enseigner, noter, lire, tout cela prend du temps. Surtout lorsque vous vous souciez de la qualité de la rétroaction.  Vous n’êtes pas lent.
  • En fait, je mets plus de temps à faire mon travail à cause d’un handicap ! Que dois-je faire ?
    Demandez des aménagements pour votre travail auprès des ressources humaines ! Si vous travaillez gratuitement parce que votre travail prend plus de temps (par exemple, en raison d’une dyslexie ou d’un autre handicap lié au traitement de l’information), il s’agit d’une discrimination. Nous sommes tous payés à l’heure. Plus d'heures non payées, pour personne. Vos délégués et votre responsable des griefs sont à nouveau à votre disposition pour traiter les demandes d’aménagement du lieu de travail et les difficultés qui pourraient survenir en cours de route !
  • Je ne suis pas un AE ! Je veux vous soutenir !
    Merci ! Faites passer le mot ! Si vous êtes un responsable de cours ou un professeur, parlez à vos AE de Plus d’Heures Non Payées ! Si vous avez des amis qui sont AE, parlez-leur aussi !
  • J’ai peur que cela crée un conflit avec mon responsable de cours. Que dois-je faire ?
    Tout d’abord, vous devez savoir qu’il est de la responsabilité de McGill de s’assurer qu’il y a suffisamment de ressources pédagogiques pour chaque enseignant. S’il n’y a pas assez de ressources (c’est-à-dire d’heures rémunérées pour vous), c’est la faute de l’administration, et non celle de votre responsable de cours. Dites à votre responsable de cours que ce n’est pas contre lui, personnellement, mais plutôt une position de principe que les étudiants diplômés travailleurs prennent pour protéger leurs droits ET s’assurer que McGill investit dans l'enseignement dont nous avons besoin. Les départements et les responsable de cours ne sauront jamais qu’il y a un problème avec le nombre d’heures allouées à un poste si nous ne les en informons pas ! Nos conditions de travail sont leurs conditions d’enseignement. Tout comme nos conditions de travail sont les conditions d’apprentissage de nos étudiants. Les étudiants, les chargés de cours et les AE sont tous du même côté de cette lutte parce que nous nous soucions tous de la qualité de l’éducation dans cette institution. Commencez par une conversation sur le fait que nous sommes tous du même côté — nous souhaitons tous à fournir un enseignement de qualité, et cela nécessite un nombre suffisant d’heures rémunérées. Discutez de la manière dont vous travaillerez ensemble pour vous assurer que vous ne travaillez pas gratuitement — en demandant plus d’heures au département, en suivant attentivement les heures et en planifiant la charge de travail à l’aide du formulaire de charge de travail. Si la relation devient plus difficile, parlez-en à votre délégué ou au responsable des griefs. Vous pouvez vous faire accompagner d’un représentant syndical, comme votre délégué ou votre responsable des griefs, lors des réunions avec votre supérieur hiérarchique, afin d’obtenir son soutien — il s’agit d’un droit protégé ! Ces personnes vous fourniront des informations précises sur vos droits et les responsabilités du superviseur, ou vous soutiendront de la manière la plus adaptée à votre situation. Vous pouvez également mettre votre délégué ou le responsable des griefs en copie de tout courriel difficile, ne serait-ce qu’à des fins de contrôle supplémentaire. Nous sommes là pour nous soutenir mutuellement ! Enfin, n’oubliez pas que nous n’inclurons votre signature sur l’engagement que si 70 % des AE de votre département acceptent de signer ! Notre pouvoir réside dans notre solidarité.
  • Comment expliquer cela à mes élèves ?
    Premièrement : oui, expliquez-le à vos étudiants ! Envoyez-leur un courriel ou informez-les lors du premier cours, laboratoire ou tutorat. Dites-leur que McGill a volé un million de dollars en salaire aux AE chaque année, et que vous et tous les AE n’allez pas laisser cela se produire plus longtemps. Parlez des conséquences réelles : il se peut que vous cessiez de corriger les devoirs ou de diriger les laboratoires. Oui, ça craint. Mais nous pensons qu’ils méritent mieux que des AE surmenés, épuisés et sous-payés. Nous avons pu constater que McGill comprime les AE au maximum sans se soucier de la qualité de l’enseignement. Nous voulons que cela cesse.  En 2020-2021, Suzanne Fortier, l’ancienne rectrice, a été payée 860 971 $. (10) C’est presque le montant d’argent qui a été volé en vol de salaire aux AE cette année-là. Où vont vos frais de scolarité ? Pas assez pour l’éducation qu’ils financent. Plus d’Heures Non Payées fait partie de l’action syndicale qui améliorera l’éducation à McGill, au lieu de diriger vos frais de scolarité de plus en plus vers les directeurs d’école qui sont payés plus que la plupart d’entre nous ne pourront jamais rêver.
  • Les contrats des AE ont été réduits à cause des contraintes budgétaires, n’est-ce pas ? Et si McGill n’avait tout simplement pas les moyens de payer les AE ?
    McGill vole un million de dollars en salaires d’AE chaque année. Le budget total pour les salaires des AE est actuellement de 13 millions de dollars. C’est une part énorme que l’administration garde pour elle.  L’ancienne rectrice, Suzanne Fortier, a été payée 860 971 $ en 2020-2021. Ils avaient assez d’argent pour la payer presque autant que ce qu’ils ont volé aux AE ! Le fonds de dotation de McGill s’élève actuellement à 1,8 milliard de dollars. (11) Sa valeur est restée relativement stable depuis 2018, fluctuant d’environ 5 %. L’ensemble du budget actuel des AE, soit 13 millions de dollars, représente 0,7 % de cette dotation. Pour mettre fin au vol de salaire, il suffirait de 0,05 % de la dotation. La dotation sert à financer les activités de l’université (en plus du financement du gouvernement et des frais de scolarité). En 2021, 70,4 millions de dollars ont été distribués aux facultés pour leur usage, dont 57,4 millions ont été dépensés. (12) En fait, de 2017 à 2020, environ 10 millions de dollars distribués aux facultés chaque année n’ont pas été dépensés et ont été reversés au fonds. (13) Il y a absolument assez de place pour payer les AE ce que nous valons, pour chaque heure.

Questions générales

Le calendrier de la grève

  • Comment participer ?
    Suivez le guide Plus d’Heures Non Payées ci-dessus ! Portez un macaron Plus Heures Non Payées sur le campus et pendant que vous travaillez ! Signez l’engagement ! Parlez-en à vos collègues AE et au délégué de votre département ! Remplissez le formulaire de charge de travail avec votre superviseur ! Fais le suivi de tes heures ! Dis à tout le monde que tu ne travailles pas gratuitement !
  • Est-il légal de refuser un travail non rémunéré ?
    Oui ! Ce que nous faisons est une forme d’action collective qui implique que les travailleurs effectuent exactement la quantité de travail requise par leur contrat et respectent strictement toutes les règles et réglementations. Il ne s’agit PAS d’une grève ou d’un ralentissement. C’est une façon d’affirmer nos droits en travail et de montrer à l’employeur à quel point nous contribuons à l’université. C’est tout à fait légal et protégé par le Code du travail tant que nous n’enfreignons pas notre convention collective (CC) et que nous n’interférons pas avec le travail des autres employés.  Ce qui n’est pas légal, c’est ce que fait McGill : ne pas nous payer pour notre travail.
  • Pourquoi faisons-nous Plus d’Heures Non Payées ?
    Pour résoudre les problèmes persistants de surcharge de travail et de sous-paiement des AE, qui affectent notre bien-être financier, académique, social, émotionnel et sanitaire. Défendre notre nouveau contrat durement gagné et s’assurer que McGill prenne au sérieux le problème de la surcharge de travail des AE. Protéger les droits des AE, qui sont très insatisfaits de leur rémunération et de leurs conditions de travail, et qui sont confrontés à des difficultés financières et à des problèmes de santé mentale en raison de leur faible rémunération, des frais de scolarité élevés et d’un financement inadéquat. Exposer à quel point le soutien académique est nécessaire pour faire fonctionner l’université, et comment l’employeur ne respecte pas la convention collective existante et nos droits du travail. Augmenter notre pouvoir et notre solidarité en tant qu’AE Améliorer nos conditions de travail et de rémunération déséquilibrées, et s’assurer que notre travail est valorisé et respecté par l’université.
  • Mais je suis lent !
    Presque tous les AE à qui nous avons parlé l’ont dit. Sommes-nous vraiment tous lents ?  Non. Enseigner, noter, lire, tout cela prend du temps. Surtout lorsque vous vous souciez de la qualité de la rétroaction.  Vous n’êtes pas lent.
  • En fait, je mets plus de temps à faire mon travail à cause d’un handicap ! Que dois-je faire ?
    Demandez des aménagements pour votre travail auprès des ressources humaines ! Si vous travaillez gratuitement parce que votre travail prend plus de temps (par exemple, en raison d’une dyslexie ou d’un autre handicap lié au traitement de l’information), il s’agit d’une discrimination. Nous sommes tous payés à l’heure. Plus d'heures non payées, pour personne. Vos délégués et votre responsable des griefs sont à nouveau à votre disposition pour traiter les demandes d’aménagement du lieu de travail et les difficultés qui pourraient survenir en cours de route !
  • Je ne suis pas un AE ! Je veux vous soutenir !
    Merci ! Faites passer le mot ! Si vous êtes un responsable de cours ou un professeur, parlez à vos AE de Plus d’Heures Non Payées ! Si vous avez des amis qui sont AE, parlez-leur aussi !
  • J’ai peur que cela crée un conflit avec mon responsable de cours. Que dois-je faire ?
    Tout d’abord, vous devez savoir qu’il est de la responsabilité de McGill de s’assurer qu’il y a suffisamment de ressources pédagogiques pour chaque enseignant. S’il n’y a pas assez de ressources (c’est-à-dire d’heures rémunérées pour vous), c’est la faute de l’administration, et non celle de votre responsable de cours. Dites à votre responsable de cours que ce n’est pas contre lui, personnellement, mais plutôt une position de principe que les étudiants diplômés travailleurs prennent pour protéger leurs droits ET s’assurer que McGill investit dans l'enseignement dont nous avons besoin. Les départements et les responsable de cours ne sauront jamais qu’il y a un problème avec le nombre d’heures allouées à un poste si nous ne les en informons pas ! Nos conditions de travail sont leurs conditions d’enseignement. Tout comme nos conditions de travail sont les conditions d’apprentissage de nos étudiants. Les étudiants, les chargés de cours et les AE sont tous du même côté de cette lutte parce que nous nous soucions tous de la qualité de l’éducation dans cette institution. Commencez par une conversation sur le fait que nous sommes tous du même côté — nous souhaitons tous à fournir un enseignement de qualité, et cela nécessite un nombre suffisant d’heures rémunérées. Discutez de la manière dont vous travaillerez ensemble pour vous assurer que vous ne travaillez pas gratuitement — en demandant plus d’heures au département, en suivant attentivement les heures et en planifiant la charge de travail à l’aide du formulaire de charge de travail. Si la relation devient plus difficile, parlez-en à votre délégué ou au responsable des griefs. Vous pouvez vous faire accompagner d’un représentant syndical, comme votre délégué ou votre responsable des griefs, lors des réunions avec votre supérieur hiérarchique, afin d’obtenir son soutien — il s’agit d’un droit protégé ! Ces personnes vous fourniront des informations précises sur vos droits et les responsabilités du superviseur, ou vous soutiendront de la manière la plus adaptée à votre situation. Vous pouvez également mettre votre délégué ou le responsable des griefs en copie de tout courriel difficile, ne serait-ce qu’à des fins de contrôle supplémentaire. Nous sommes là pour nous soutenir mutuellement ! Enfin, n’oubliez pas que nous n’inclurons votre signature sur l’engagement que si 70 % des AE de votre département acceptent de signer ! Notre pouvoir réside dans notre solidarité.
  • Comment expliquer cela à mes élèves ?
    Premièrement : oui, expliquez-le à vos étudiants ! Envoyez-leur un courriel ou informez-les lors du premier cours, laboratoire ou tutorat. Dites-leur que McGill a volé un million de dollars en salaire aux AE chaque année, et que vous et tous les AE n’allez pas laisser cela se produire plus longtemps. Parlez des conséquences réelles : il se peut que vous cessiez de corriger les devoirs ou de diriger les laboratoires. Oui, ça craint. Mais nous pensons qu’ils méritent mieux que des AE surmenés, épuisés et sous-payés. Nous avons pu constater que McGill comprime les AE au maximum sans se soucier de la qualité de l’enseignement. Nous voulons que cela cesse.  En 2020-2021, Suzanne Fortier, l’ancienne rectrice, a été payée 860 971 $. (10) C’est presque le montant d’argent qui a été volé en vol de salaire aux AE cette année-là. Où vont vos frais de scolarité ? Pas assez pour l’éducation qu’ils financent. Plus d’Heures Non Payées fait partie de l’action syndicale qui améliorera l’éducation à McGill, au lieu de diriger vos frais de scolarité de plus en plus vers les directeurs d’école qui sont payés plus que la plupart d’entre nous ne pourront jamais rêver.
  • Les contrats des AE ont été réduits à cause des contraintes budgétaires, n’est-ce pas ? Et si McGill n’avait tout simplement pas les moyens de payer les AE ?
    McGill vole un million de dollars en salaires d’AE chaque année. Le budget total pour les salaires des AE est actuellement de 13 millions de dollars. C’est une part énorme que l’administration garde pour elle.  L’ancienne rectrice, Suzanne Fortier, a été payée 860 971 $ en 2020-2021. Ils avaient assez d’argent pour la payer presque autant que ce qu’ils ont volé aux AE ! Le fonds de dotation de McGill s’élève actuellement à 1,8 milliard de dollars. (11) Sa valeur est restée relativement stable depuis 2018, fluctuant d’environ 5 %. L’ensemble du budget actuel des AE, soit 13 millions de dollars, représente 0,7 % de cette dotation. Pour mettre fin au vol de salaire, il suffirait de 0,05 % de la dotation. La dotation sert à financer les activités de l’université (en plus du financement du gouvernement et des frais de scolarité). En 2021, 70,4 millions de dollars ont été distribués aux facultés pour leur usage, dont 57,4 millions ont été dépensés. (12) En fait, de 2017 à 2020, environ 10 millions de dollars distribués aux facultés chaque année n’ont pas été dépensés et ont été reversés au fonds. (13) Il y a absolument assez de place pour payer les AE ce que nous valons, pour chaque heure.

Activités de grève et indemnités de grève

  • Comment participer ?
    Suivez le guide Plus d’Heures Non Payées ci-dessus ! Portez un macaron Plus Heures Non Payées sur le campus et pendant que vous travaillez ! Signez l’engagement ! Parlez-en à vos collègues AE et au délégué de votre département ! Remplissez le formulaire de charge de travail avec votre superviseur ! Fais le suivi de tes heures ! Dis à tout le monde que tu ne travailles pas gratuitement !
  • Est-il légal de refuser un travail non rémunéré ?
    Oui ! Ce que nous faisons est une forme d’action collective qui implique que les travailleurs effectuent exactement la quantité de travail requise par leur contrat et respectent strictement toutes les règles et réglementations. Il ne s’agit PAS d’une grève ou d’un ralentissement. C’est une façon d’affirmer nos droits en travail et de montrer à l’employeur à quel point nous contribuons à l’université. C’est tout à fait légal et protégé par le Code du travail tant que nous n’enfreignons pas notre convention collective (CC) et que nous n’interférons pas avec le travail des autres employés.  Ce qui n’est pas légal, c’est ce que fait McGill : ne pas nous payer pour notre travail.
  • Pourquoi faisons-nous Plus d’Heures Non Payées ?
    Pour résoudre les problèmes persistants de surcharge de travail et de sous-paiement des AE, qui affectent notre bien-être financier, académique, social, émotionnel et sanitaire. Défendre notre nouveau contrat durement gagné et s’assurer que McGill prenne au sérieux le problème de la surcharge de travail des AE. Protéger les droits des AE, qui sont très insatisfaits de leur rémunération et de leurs conditions de travail, et qui sont confrontés à des difficultés financières et à des problèmes de santé mentale en raison de leur faible rémunération, des frais de scolarité élevés et d’un financement inadéquat. Exposer à quel point le soutien académique est nécessaire pour faire fonctionner l’université, et comment l’employeur ne respecte pas la convention collective existante et nos droits du travail. Augmenter notre pouvoir et notre solidarité en tant qu’AE Améliorer nos conditions de travail et de rémunération déséquilibrées, et s’assurer que notre travail est valorisé et respecté par l’université.
  • Mais je suis lent !
    Presque tous les AE à qui nous avons parlé l’ont dit. Sommes-nous vraiment tous lents ?  Non. Enseigner, noter, lire, tout cela prend du temps. Surtout lorsque vous vous souciez de la qualité de la rétroaction.  Vous n’êtes pas lent.
  • En fait, je mets plus de temps à faire mon travail à cause d’un handicap ! Que dois-je faire ?
    Demandez des aménagements pour votre travail auprès des ressources humaines ! Si vous travaillez gratuitement parce que votre travail prend plus de temps (par exemple, en raison d’une dyslexie ou d’un autre handicap lié au traitement de l’information), il s’agit d’une discrimination. Nous sommes tous payés à l’heure. Plus d'heures non payées, pour personne. Vos délégués et votre responsable des griefs sont à nouveau à votre disposition pour traiter les demandes d’aménagement du lieu de travail et les difficultés qui pourraient survenir en cours de route !
  • Je ne suis pas un AE ! Je veux vous soutenir !
    Merci ! Faites passer le mot ! Si vous êtes un responsable de cours ou un professeur, parlez à vos AE de Plus d’Heures Non Payées ! Si vous avez des amis qui sont AE, parlez-leur aussi !
  • J’ai peur que cela crée un conflit avec mon responsable de cours. Que dois-je faire ?
    Tout d’abord, vous devez savoir qu’il est de la responsabilité de McGill de s’assurer qu’il y a suffisamment de ressources pédagogiques pour chaque enseignant. S’il n’y a pas assez de ressources (c’est-à-dire d’heures rémunérées pour vous), c’est la faute de l’administration, et non celle de votre responsable de cours. Dites à votre responsable de cours que ce n’est pas contre lui, personnellement, mais plutôt une position de principe que les étudiants diplômés travailleurs prennent pour protéger leurs droits ET s’assurer que McGill investit dans l'enseignement dont nous avons besoin. Les départements et les responsable de cours ne sauront jamais qu’il y a un problème avec le nombre d’heures allouées à un poste si nous ne les en informons pas ! Nos conditions de travail sont leurs conditions d’enseignement. Tout comme nos conditions de travail sont les conditions d’apprentissage de nos étudiants. Les étudiants, les chargés de cours et les AE sont tous du même côté de cette lutte parce que nous nous soucions tous de la qualité de l’éducation dans cette institution. Commencez par une conversation sur le fait que nous sommes tous du même côté — nous souhaitons tous à fournir un enseignement de qualité, et cela nécessite un nombre suffisant d’heures rémunérées. Discutez de la manière dont vous travaillerez ensemble pour vous assurer que vous ne travaillez pas gratuitement — en demandant plus d’heures au département, en suivant attentivement les heures et en planifiant la charge de travail à l’aide du formulaire de charge de travail. Si la relation devient plus difficile, parlez-en à votre délégué ou au responsable des griefs. Vous pouvez vous faire accompagner d’un représentant syndical, comme votre délégué ou votre responsable des griefs, lors des réunions avec votre supérieur hiérarchique, afin d’obtenir son soutien — il s’agit d’un droit protégé ! Ces personnes vous fourniront des informations précises sur vos droits et les responsabilités du superviseur, ou vous soutiendront de la manière la plus adaptée à votre situation. Vous pouvez également mettre votre délégué ou le responsable des griefs en copie de tout courriel difficile, ne serait-ce qu’à des fins de contrôle supplémentaire. Nous sommes là pour nous soutenir mutuellement ! Enfin, n’oubliez pas que nous n’inclurons votre signature sur l’engagement que si 70 % des AE de votre département acceptent de signer ! Notre pouvoir réside dans notre solidarité.
  • Comment expliquer cela à mes élèves ?
    Premièrement : oui, expliquez-le à vos étudiants ! Envoyez-leur un courriel ou informez-les lors du premier cours, laboratoire ou tutorat. Dites-leur que McGill a volé un million de dollars en salaire aux AE chaque année, et que vous et tous les AE n’allez pas laisser cela se produire plus longtemps. Parlez des conséquences réelles : il se peut que vous cessiez de corriger les devoirs ou de diriger les laboratoires. Oui, ça craint. Mais nous pensons qu’ils méritent mieux que des AE surmenés, épuisés et sous-payés. Nous avons pu constater que McGill comprime les AE au maximum sans se soucier de la qualité de l’enseignement. Nous voulons que cela cesse.  En 2020-2021, Suzanne Fortier, l’ancienne rectrice, a été payée 860 971 $. (10) C’est presque le montant d’argent qui a été volé en vol de salaire aux AE cette année-là. Où vont vos frais de scolarité ? Pas assez pour l’éducation qu’ils financent. Plus d’Heures Non Payées fait partie de l’action syndicale qui améliorera l’éducation à McGill, au lieu de diriger vos frais de scolarité de plus en plus vers les directeurs d’école qui sont payés plus que la plupart d’entre nous ne pourront jamais rêver.
  • Les contrats des AE ont été réduits à cause des contraintes budgétaires, n’est-ce pas ? Et si McGill n’avait tout simplement pas les moyens de payer les AE ?
    McGill vole un million de dollars en salaires d’AE chaque année. Le budget total pour les salaires des AE est actuellement de 13 millions de dollars. C’est une part énorme que l’administration garde pour elle.  L’ancienne rectrice, Suzanne Fortier, a été payée 860 971 $ en 2020-2021. Ils avaient assez d’argent pour la payer presque autant que ce qu’ils ont volé aux AE ! Le fonds de dotation de McGill s’élève actuellement à 1,8 milliard de dollars. (11) Sa valeur est restée relativement stable depuis 2018, fluctuant d’environ 5 %. L’ensemble du budget actuel des AE, soit 13 millions de dollars, représente 0,7 % de cette dotation. Pour mettre fin au vol de salaire, il suffirait de 0,05 % de la dotation. La dotation sert à financer les activités de l’université (en plus du financement du gouvernement et des frais de scolarité). En 2021, 70,4 millions de dollars ont été distribués aux facultés pour leur usage, dont 57,4 millions ont été dépensés. (12) En fait, de 2017 à 2020, environ 10 millions de dollars distribués aux facultés chaque année n’ont pas été dépensés et ont été reversés au fonds. (13) Il y a absolument assez de place pour payer les AE ce que nous valons, pour chaque heure.

Après la grève : Retour au travail

  • Comment participer ?
    Suivez le guide Plus d’Heures Non Payées ci-dessus ! Portez un macaron Plus Heures Non Payées sur le campus et pendant que vous travaillez ! Signez l’engagement ! Parlez-en à vos collègues AE et au délégué de votre département ! Remplissez le formulaire de charge de travail avec votre superviseur ! Fais le suivi de tes heures ! Dis à tout le monde que tu ne travailles pas gratuitement !
  • Est-il légal de refuser un travail non rémunéré ?
    Oui ! Ce que nous faisons est une forme d’action collective qui implique que les travailleurs effectuent exactement la quantité de travail requise par leur contrat et respectent strictement toutes les règles et réglementations. Il ne s’agit PAS d’une grève ou d’un ralentissement. C’est une façon d’affirmer nos droits en travail et de montrer à l’employeur à quel point nous contribuons à l’université. C’est tout à fait légal et protégé par le Code du travail tant que nous n’enfreignons pas notre convention collective (CC) et que nous n’interférons pas avec le travail des autres employés.  Ce qui n’est pas légal, c’est ce que fait McGill : ne pas nous payer pour notre travail.
  • Pourquoi faisons-nous Plus d’Heures Non Payées ?
    Pour résoudre les problèmes persistants de surcharge de travail et de sous-paiement des AE, qui affectent notre bien-être financier, académique, social, émotionnel et sanitaire. Défendre notre nouveau contrat durement gagné et s’assurer que McGill prenne au sérieux le problème de la surcharge de travail des AE. Protéger les droits des AE, qui sont très insatisfaits de leur rémunération et de leurs conditions de travail, et qui sont confrontés à des difficultés financières et à des problèmes de santé mentale en raison de leur faible rémunération, des frais de scolarité élevés et d’un financement inadéquat. Exposer à quel point le soutien académique est nécessaire pour faire fonctionner l’université, et comment l’employeur ne respecte pas la convention collective existante et nos droits du travail. Augmenter notre pouvoir et notre solidarité en tant qu’AE Améliorer nos conditions de travail et de rémunération déséquilibrées, et s’assurer que notre travail est valorisé et respecté par l’université.
  • Mais je suis lent !
    Presque tous les AE à qui nous avons parlé l’ont dit. Sommes-nous vraiment tous lents ?  Non. Enseigner, noter, lire, tout cela prend du temps. Surtout lorsque vous vous souciez de la qualité de la rétroaction.  Vous n’êtes pas lent.
  • En fait, je mets plus de temps à faire mon travail à cause d’un handicap ! Que dois-je faire ?
    Demandez des aménagements pour votre travail auprès des ressources humaines ! Si vous travaillez gratuitement parce que votre travail prend plus de temps (par exemple, en raison d’une dyslexie ou d’un autre handicap lié au traitement de l’information), il s’agit d’une discrimination. Nous sommes tous payés à l’heure. Plus d'heures non payées, pour personne. Vos délégués et votre responsable des griefs sont à nouveau à votre disposition pour traiter les demandes d’aménagement du lieu de travail et les difficultés qui pourraient survenir en cours de route !
  • Je ne suis pas un AE ! Je veux vous soutenir !
    Merci ! Faites passer le mot ! Si vous êtes un responsable de cours ou un professeur, parlez à vos AE de Plus d’Heures Non Payées ! Si vous avez des amis qui sont AE, parlez-leur aussi !
  • J’ai peur que cela crée un conflit avec mon responsable de cours. Que dois-je faire ?
    Tout d’abord, vous devez savoir qu’il est de la responsabilité de McGill de s’assurer qu’il y a suffisamment de ressources pédagogiques pour chaque enseignant. S’il n’y a pas assez de ressources (c’est-à-dire d’heures rémunérées pour vous), c’est la faute de l’administration, et non celle de votre responsable de cours. Dites à votre responsable de cours que ce n’est pas contre lui, personnellement, mais plutôt une position de principe que les étudiants diplômés travailleurs prennent pour protéger leurs droits ET s’assurer que McGill investit dans l'enseignement dont nous avons besoin. Les départements et les responsable de cours ne sauront jamais qu’il y a un problème avec le nombre d’heures allouées à un poste si nous ne les en informons pas ! Nos conditions de travail sont leurs conditions d’enseignement. Tout comme nos conditions de travail sont les conditions d’apprentissage de nos étudiants. Les étudiants, les chargés de cours et les AE sont tous du même côté de cette lutte parce que nous nous soucions tous de la qualité de l’éducation dans cette institution. Commencez par une conversation sur le fait que nous sommes tous du même côté — nous souhaitons tous à fournir un enseignement de qualité, et cela nécessite un nombre suffisant d’heures rémunérées. Discutez de la manière dont vous travaillerez ensemble pour vous assurer que vous ne travaillez pas gratuitement — en demandant plus d’heures au département, en suivant attentivement les heures et en planifiant la charge de travail à l’aide du formulaire de charge de travail. Si la relation devient plus difficile, parlez-en à votre délégué ou au responsable des griefs. Vous pouvez vous faire accompagner d’un représentant syndical, comme votre délégué ou votre responsable des griefs, lors des réunions avec votre supérieur hiérarchique, afin d’obtenir son soutien — il s’agit d’un droit protégé ! Ces personnes vous fourniront des informations précises sur vos droits et les responsabilités du superviseur, ou vous soutiendront de la manière la plus adaptée à votre situation. Vous pouvez également mettre votre délégué ou le responsable des griefs en copie de tout courriel difficile, ne serait-ce qu’à des fins de contrôle supplémentaire. Nous sommes là pour nous soutenir mutuellement ! Enfin, n’oubliez pas que nous n’inclurons votre signature sur l’engagement que si 70 % des AE de votre département acceptent de signer ! Notre pouvoir réside dans notre solidarité.
  • Comment expliquer cela à mes élèves ?
    Premièrement : oui, expliquez-le à vos étudiants ! Envoyez-leur un courriel ou informez-les lors du premier cours, laboratoire ou tutorat. Dites-leur que McGill a volé un million de dollars en salaire aux AE chaque année, et que vous et tous les AE n’allez pas laisser cela se produire plus longtemps. Parlez des conséquences réelles : il se peut que vous cessiez de corriger les devoirs ou de diriger les laboratoires. Oui, ça craint. Mais nous pensons qu’ils méritent mieux que des AE surmenés, épuisés et sous-payés. Nous avons pu constater que McGill comprime les AE au maximum sans se soucier de la qualité de l’enseignement. Nous voulons que cela cesse.  En 2020-2021, Suzanne Fortier, l’ancienne rectrice, a été payée 860 971 $. (10) C’est presque le montant d’argent qui a été volé en vol de salaire aux AE cette année-là. Où vont vos frais de scolarité ? Pas assez pour l’éducation qu’ils financent. Plus d’Heures Non Payées fait partie de l’action syndicale qui améliorera l’éducation à McGill, au lieu de diriger vos frais de scolarité de plus en plus vers les directeurs d’école qui sont payés plus que la plupart d’entre nous ne pourront jamais rêver.
  • Les contrats des AE ont été réduits à cause des contraintes budgétaires, n’est-ce pas ? Et si McGill n’avait tout simplement pas les moyens de payer les AE ?
    McGill vole un million de dollars en salaires d’AE chaque année. Le budget total pour les salaires des AE est actuellement de 13 millions de dollars. C’est une part énorme que l’administration garde pour elle.  L’ancienne rectrice, Suzanne Fortier, a été payée 860 971 $ en 2020-2021. Ils avaient assez d’argent pour la payer presque autant que ce qu’ils ont volé aux AE ! Le fonds de dotation de McGill s’élève actuellement à 1,8 milliard de dollars. (11) Sa valeur est restée relativement stable depuis 2018, fluctuant d’environ 5 %. L’ensemble du budget actuel des AE, soit 13 millions de dollars, représente 0,7 % de cette dotation. Pour mettre fin au vol de salaire, il suffirait de 0,05 % de la dotation. La dotation sert à financer les activités de l’université (en plus du financement du gouvernement et des frais de scolarité). En 2021, 70,4 millions de dollars ont été distribués aux facultés pour leur usage, dont 57,4 millions ont été dépensés. (12) En fait, de 2017 à 2020, environ 10 millions de dollars distribués aux facultés chaque année n’ont pas été dépensés et ont été reversés au fonds. (13) Il y a absolument assez de place pour payer les AE ce que nous valons, pour chaque heure.

Je suis un.e étudiant.e étrangèr.e

  • Comment participer ?
    Suivez le guide Plus d’Heures Non Payées ci-dessus ! Portez un macaron Plus Heures Non Payées sur le campus et pendant que vous travaillez ! Signez l’engagement ! Parlez-en à vos collègues AE et au délégué de votre département ! Remplissez le formulaire de charge de travail avec votre superviseur ! Fais le suivi de tes heures ! Dis à tout le monde que tu ne travailles pas gratuitement !
  • Est-il légal de refuser un travail non rémunéré ?
    Oui ! Ce que nous faisons est une forme d’action collective qui implique que les travailleurs effectuent exactement la quantité de travail requise par leur contrat et respectent strictement toutes les règles et réglementations. Il ne s’agit PAS d’une grève ou d’un ralentissement. C’est une façon d’affirmer nos droits en travail et de montrer à l’employeur à quel point nous contribuons à l’université. C’est tout à fait légal et protégé par le Code du travail tant que nous n’enfreignons pas notre convention collective (CC) et que nous n’interférons pas avec le travail des autres employés.  Ce qui n’est pas légal, c’est ce que fait McGill : ne pas nous payer pour notre travail.
  • Pourquoi faisons-nous Plus d’Heures Non Payées ?
    Pour résoudre les problèmes persistants de surcharge de travail et de sous-paiement des AE, qui affectent notre bien-être financier, académique, social, émotionnel et sanitaire. Défendre notre nouveau contrat durement gagné et s’assurer que McGill prenne au sérieux le problème de la surcharge de travail des AE. Protéger les droits des AE, qui sont très insatisfaits de leur rémunération et de leurs conditions de travail, et qui sont confrontés à des difficultés financières et à des problèmes de santé mentale en raison de leur faible rémunération, des frais de scolarité élevés et d’un financement inadéquat. Exposer à quel point le soutien académique est nécessaire pour faire fonctionner l’université, et comment l’employeur ne respecte pas la convention collective existante et nos droits du travail. Augmenter notre pouvoir et notre solidarité en tant qu’AE Améliorer nos conditions de travail et de rémunération déséquilibrées, et s’assurer que notre travail est valorisé et respecté par l’université.
  • Mais je suis lent !
    Presque tous les AE à qui nous avons parlé l’ont dit. Sommes-nous vraiment tous lents ?  Non. Enseigner, noter, lire, tout cela prend du temps. Surtout lorsque vous vous souciez de la qualité de la rétroaction.  Vous n’êtes pas lent.
  • En fait, je mets plus de temps à faire mon travail à cause d’un handicap ! Que dois-je faire ?
    Demandez des aménagements pour votre travail auprès des ressources humaines ! Si vous travaillez gratuitement parce que votre travail prend plus de temps (par exemple, en raison d’une dyslexie ou d’un autre handicap lié au traitement de l’information), il s’agit d’une discrimination. Nous sommes tous payés à l’heure. Plus d'heures non payées, pour personne. Vos délégués et votre responsable des griefs sont à nouveau à votre disposition pour traiter les demandes d’aménagement du lieu de travail et les difficultés qui pourraient survenir en cours de route !
  • Je ne suis pas un AE ! Je veux vous soutenir !
    Merci ! Faites passer le mot ! Si vous êtes un responsable de cours ou un professeur, parlez à vos AE de Plus d’Heures Non Payées ! Si vous avez des amis qui sont AE, parlez-leur aussi !
  • J’ai peur que cela crée un conflit avec mon responsable de cours. Que dois-je faire ?
    Tout d’abord, vous devez savoir qu’il est de la responsabilité de McGill de s’assurer qu’il y a suffisamment de ressources pédagogiques pour chaque enseignant. S’il n’y a pas assez de ressources (c’est-à-dire d’heures rémunérées pour vous), c’est la faute de l’administration, et non celle de votre responsable de cours. Dites à votre responsable de cours que ce n’est pas contre lui, personnellement, mais plutôt une position de principe que les étudiants diplômés travailleurs prennent pour protéger leurs droits ET s’assurer que McGill investit dans l'enseignement dont nous avons besoin. Les départements et les responsable de cours ne sauront jamais qu’il y a un problème avec le nombre d’heures allouées à un poste si nous ne les en informons pas ! Nos conditions de travail sont leurs conditions d’enseignement. Tout comme nos conditions de travail sont les conditions d’apprentissage de nos étudiants. Les étudiants, les chargés de cours et les AE sont tous du même côté de cette lutte parce que nous nous soucions tous de la qualité de l’éducation dans cette institution. Commencez par une conversation sur le fait que nous sommes tous du même côté — nous souhaitons tous à fournir un enseignement de qualité, et cela nécessite un nombre suffisant d’heures rémunérées. Discutez de la manière dont vous travaillerez ensemble pour vous assurer que vous ne travaillez pas gratuitement — en demandant plus d’heures au département, en suivant attentivement les heures et en planifiant la charge de travail à l’aide du formulaire de charge de travail. Si la relation devient plus difficile, parlez-en à votre délégué ou au responsable des griefs. Vous pouvez vous faire accompagner d’un représentant syndical, comme votre délégué ou votre responsable des griefs, lors des réunions avec votre supérieur hiérarchique, afin d’obtenir son soutien — il s’agit d’un droit protégé ! Ces personnes vous fourniront des informations précises sur vos droits et les responsabilités du superviseur, ou vous soutiendront de la manière la plus adaptée à votre situation. Vous pouvez également mettre votre délégué ou le responsable des griefs en copie de tout courriel difficile, ne serait-ce qu’à des fins de contrôle supplémentaire. Nous sommes là pour nous soutenir mutuellement ! Enfin, n’oubliez pas que nous n’inclurons votre signature sur l’engagement que si 70 % des AE de votre département acceptent de signer ! Notre pouvoir réside dans notre solidarité.
  • Comment expliquer cela à mes élèves ?
    Premièrement : oui, expliquez-le à vos étudiants ! Envoyez-leur un courriel ou informez-les lors du premier cours, laboratoire ou tutorat. Dites-leur que McGill a volé un million de dollars en salaire aux AE chaque année, et que vous et tous les AE n’allez pas laisser cela se produire plus longtemps. Parlez des conséquences réelles : il se peut que vous cessiez de corriger les devoirs ou de diriger les laboratoires. Oui, ça craint. Mais nous pensons qu’ils méritent mieux que des AE surmenés, épuisés et sous-payés. Nous avons pu constater que McGill comprime les AE au maximum sans se soucier de la qualité de l’enseignement. Nous voulons que cela cesse.  En 2020-2021, Suzanne Fortier, l’ancienne rectrice, a été payée 860 971 $. (10) C’est presque le montant d’argent qui a été volé en vol de salaire aux AE cette année-là. Où vont vos frais de scolarité ? Pas assez pour l’éducation qu’ils financent. Plus d’Heures Non Payées fait partie de l’action syndicale qui améliorera l’éducation à McGill, au lieu de diriger vos frais de scolarité de plus en plus vers les directeurs d’école qui sont payés plus que la plupart d’entre nous ne pourront jamais rêver.
  • Les contrats des AE ont été réduits à cause des contraintes budgétaires, n’est-ce pas ? Et si McGill n’avait tout simplement pas les moyens de payer les AE ?
    McGill vole un million de dollars en salaires d’AE chaque année. Le budget total pour les salaires des AE est actuellement de 13 millions de dollars. C’est une part énorme que l’administration garde pour elle.  L’ancienne rectrice, Suzanne Fortier, a été payée 860 971 $ en 2020-2021. Ils avaient assez d’argent pour la payer presque autant que ce qu’ils ont volé aux AE ! Le fonds de dotation de McGill s’élève actuellement à 1,8 milliard de dollars. (11) Sa valeur est restée relativement stable depuis 2018, fluctuant d’environ 5 %. L’ensemble du budget actuel des AE, soit 13 millions de dollars, représente 0,7 % de cette dotation. Pour mettre fin au vol de salaire, il suffirait de 0,05 % de la dotation. La dotation sert à financer les activités de l’université (en plus du financement du gouvernement et des frais de scolarité). En 2021, 70,4 millions de dollars ont été distribués aux facultés pour leur usage, dont 57,4 millions ont été dépensés. (12) En fait, de 2017 à 2020, environ 10 millions de dollars distribués aux facultés chaque année n’ont pas été dépensés et ont été reversés au fonds. (13) Il y a absolument assez de place pour payer les AE ce que nous valons, pour chaque heure.

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  • Est-il légal de refuser un travail non rémunéré ?
    Oui ! Ce que nous faisons est une forme d’action collective qui implique que les travailleurs effectuent exactement la quantité de travail requise par leur contrat et respectent strictement toutes les règles et réglementations. Il ne s’agit PAS d’une grève ou d’un ralentissement. C’est une façon d’affirmer nos droits en travail et de montrer à l’employeur à quel point nous contribuons à l’université. C’est tout à fait légal et protégé par le Code du travail tant que nous n’enfreignons pas notre convention collective (CC) et que nous n’interférons pas avec le travail des autres employés.  Ce qui n’est pas légal, c’est ce que fait McGill : ne pas nous payer pour notre travail.
  • Pourquoi faisons-nous Plus d’Heures Non Payées ?
    Pour résoudre les problèmes persistants de surcharge de travail et de sous-paiement des AE, qui affectent notre bien-être financier, académique, social, émotionnel et sanitaire. Défendre notre nouveau contrat durement gagné et s’assurer que McGill prenne au sérieux le problème de la surcharge de travail des AE. Protéger les droits des AE, qui sont très insatisfaits de leur rémunération et de leurs conditions de travail, et qui sont confrontés à des difficultés financières et à des problèmes de santé mentale en raison de leur faible rémunération, des frais de scolarité élevés et d’un financement inadéquat. Exposer à quel point le soutien académique est nécessaire pour faire fonctionner l’université, et comment l’employeur ne respecte pas la convention collective existante et nos droits du travail. Augmenter notre pouvoir et notre solidarité en tant qu’AE Améliorer nos conditions de travail et de rémunération déséquilibrées, et s’assurer que notre travail est valorisé et respecté par l’université.
  • Mais je suis lent !
    Presque tous les AE à qui nous avons parlé l’ont dit. Sommes-nous vraiment tous lents ?  Non. Enseigner, noter, lire, tout cela prend du temps. Surtout lorsque vous vous souciez de la qualité de la rétroaction.  Vous n’êtes pas lent.
  • En fait, je mets plus de temps à faire mon travail à cause d’un handicap ! Que dois-je faire ?
    Demandez des aménagements pour votre travail auprès des ressources humaines ! Si vous travaillez gratuitement parce que votre travail prend plus de temps (par exemple, en raison d’une dyslexie ou d’un autre handicap lié au traitement de l’information), il s’agit d’une discrimination. Nous sommes tous payés à l’heure. Plus d'heures non payées, pour personne. Vos délégués et votre responsable des griefs sont à nouveau à votre disposition pour traiter les demandes d’aménagement du lieu de travail et les difficultés qui pourraient survenir en cours de route !
  • Je ne suis pas un AE ! Je veux vous soutenir !
    Merci ! Faites passer le mot ! Si vous êtes un responsable de cours ou un professeur, parlez à vos AE de Plus d’Heures Non Payées ! Si vous avez des amis qui sont AE, parlez-leur aussi !
  • J’ai peur que cela crée un conflit avec mon responsable de cours. Que dois-je faire ?
    Tout d’abord, vous devez savoir qu’il est de la responsabilité de McGill de s’assurer qu’il y a suffisamment de ressources pédagogiques pour chaque enseignant. S’il n’y a pas assez de ressources (c’est-à-dire d’heures rémunérées pour vous), c’est la faute de l’administration, et non celle de votre responsable de cours. Dites à votre responsable de cours que ce n’est pas contre lui, personnellement, mais plutôt une position de principe que les étudiants diplômés travailleurs prennent pour protéger leurs droits ET s’assurer que McGill investit dans l'enseignement dont nous avons besoin. Les départements et les responsable de cours ne sauront jamais qu’il y a un problème avec le nombre d’heures allouées à un poste si nous ne les en informons pas ! Nos conditions de travail sont leurs conditions d’enseignement. Tout comme nos conditions de travail sont les conditions d’apprentissage de nos étudiants. Les étudiants, les chargés de cours et les AE sont tous du même côté de cette lutte parce que nous nous soucions tous de la qualité de l’éducation dans cette institution. Commencez par une conversation sur le fait que nous sommes tous du même côté — nous souhaitons tous à fournir un enseignement de qualité, et cela nécessite un nombre suffisant d’heures rémunérées. Discutez de la manière dont vous travaillerez ensemble pour vous assurer que vous ne travaillez pas gratuitement — en demandant plus d’heures au département, en suivant attentivement les heures et en planifiant la charge de travail à l’aide du formulaire de charge de travail. Si la relation devient plus difficile, parlez-en à votre délégué ou au responsable des griefs. Vous pouvez vous faire accompagner d’un représentant syndical, comme votre délégué ou votre responsable des griefs, lors des réunions avec votre supérieur hiérarchique, afin d’obtenir son soutien — il s’agit d’un droit protégé ! Ces personnes vous fourniront des informations précises sur vos droits et les responsabilités du superviseur, ou vous soutiendront de la manière la plus adaptée à votre situation. Vous pouvez également mettre votre délégué ou le responsable des griefs en copie de tout courriel difficile, ne serait-ce qu’à des fins de contrôle supplémentaire. Nous sommes là pour nous soutenir mutuellement ! Enfin, n’oubliez pas que nous n’inclurons votre signature sur l’engagement que si 70 % des AE de votre département acceptent de signer ! Notre pouvoir réside dans notre solidarité.
  • Comment expliquer cela à mes élèves ?
    Premièrement : oui, expliquez-le à vos étudiants ! Envoyez-leur un courriel ou informez-les lors du premier cours, laboratoire ou tutorat. Dites-leur que McGill a volé un million de dollars en salaire aux AE chaque année, et que vous et tous les AE n’allez pas laisser cela se produire plus longtemps. Parlez des conséquences réelles : il se peut que vous cessiez de corriger les devoirs ou de diriger les laboratoires. Oui, ça craint. Mais nous pensons qu’ils méritent mieux que des AE surmenés, épuisés et sous-payés. Nous avons pu constater que McGill comprime les AE au maximum sans se soucier de la qualité de l’enseignement. Nous voulons que cela cesse.  En 2020-2021, Suzanne Fortier, l’ancienne rectrice, a été payée 860 971 $. (10) C’est presque le montant d’argent qui a été volé en vol de salaire aux AE cette année-là. Où vont vos frais de scolarité ? Pas assez pour l’éducation qu’ils financent. Plus d’Heures Non Payées fait partie de l’action syndicale qui améliorera l’éducation à McGill, au lieu de diriger vos frais de scolarité de plus en plus vers les directeurs d’école qui sont payés plus que la plupart d’entre nous ne pourront jamais rêver.
  • Les contrats des AE ont été réduits à cause des contraintes budgétaires, n’est-ce pas ? Et si McGill n’avait tout simplement pas les moyens de payer les AE ?
    McGill vole un million de dollars en salaires d’AE chaque année. Le budget total pour les salaires des AE est actuellement de 13 millions de dollars. C’est une part énorme que l’administration garde pour elle.  L’ancienne rectrice, Suzanne Fortier, a été payée 860 971 $ en 2020-2021. Ils avaient assez d’argent pour la payer presque autant que ce qu’ils ont volé aux AE ! Le fonds de dotation de McGill s’élève actuellement à 1,8 milliard de dollars. (11) Sa valeur est restée relativement stable depuis 2018, fluctuant d’environ 5 %. L’ensemble du budget actuel des AE, soit 13 millions de dollars, représente 0,7 % de cette dotation. Pour mettre fin au vol de salaire, il suffirait de 0,05 % de la dotation. La dotation sert à financer les activités de l’université (en plus du financement du gouvernement et des frais de scolarité). En 2021, 70,4 millions de dollars ont été distribués aux facultés pour leur usage, dont 57,4 millions ont été dépensés. (12) En fait, de 2017 à 2020, environ 10 millions de dollars distribués aux facultés chaque année n’ont pas été dépensés et ont été reversés au fonds. (13) Il y a absolument assez de place pour payer les AE ce que nous valons, pour chaque heure.

Les chargé.e.s de cours
& les 
professeur.euse.s

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  • Est-il légal de refuser un travail non rémunéré ?
    Oui ! Ce que nous faisons est une forme d’action collective qui implique que les travailleurs effectuent exactement la quantité de travail requise par leur contrat et respectent strictement toutes les règles et réglementations. Il ne s’agit PAS d’une grève ou d’un ralentissement. C’est une façon d’affirmer nos droits en travail et de montrer à l’employeur à quel point nous contribuons à l’université. C’est tout à fait légal et protégé par le Code du travail tant que nous n’enfreignons pas notre convention collective (CC) et que nous n’interférons pas avec le travail des autres employés.  Ce qui n’est pas légal, c’est ce que fait McGill : ne pas nous payer pour notre travail.
  • Pourquoi faisons-nous Plus d’Heures Non Payées ?
    Pour résoudre les problèmes persistants de surcharge de travail et de sous-paiement des AE, qui affectent notre bien-être financier, académique, social, émotionnel et sanitaire. Défendre notre nouveau contrat durement gagné et s’assurer que McGill prenne au sérieux le problème de la surcharge de travail des AE. Protéger les droits des AE, qui sont très insatisfaits de leur rémunération et de leurs conditions de travail, et qui sont confrontés à des difficultés financières et à des problèmes de santé mentale en raison de leur faible rémunération, des frais de scolarité élevés et d’un financement inadéquat. Exposer à quel point le soutien académique est nécessaire pour faire fonctionner l’université, et comment l’employeur ne respecte pas la convention collective existante et nos droits du travail. Augmenter notre pouvoir et notre solidarité en tant qu’AE Améliorer nos conditions de travail et de rémunération déséquilibrées, et s’assurer que notre travail est valorisé et respecté par l’université.
  • Mais je suis lent !
    Presque tous les AE à qui nous avons parlé l’ont dit. Sommes-nous vraiment tous lents ?  Non. Enseigner, noter, lire, tout cela prend du temps. Surtout lorsque vous vous souciez de la qualité de la rétroaction.  Vous n’êtes pas lent.
  • En fait, je mets plus de temps à faire mon travail à cause d’un handicap ! Que dois-je faire ?
    Demandez des aménagements pour votre travail auprès des ressources humaines ! Si vous travaillez gratuitement parce que votre travail prend plus de temps (par exemple, en raison d’une dyslexie ou d’un autre handicap lié au traitement de l’information), il s’agit d’une discrimination. Nous sommes tous payés à l’heure. Plus d'heures non payées, pour personne. Vos délégués et votre responsable des griefs sont à nouveau à votre disposition pour traiter les demandes d’aménagement du lieu de travail et les difficultés qui pourraient survenir en cours de route !
  • Je ne suis pas un AE ! Je veux vous soutenir !
    Merci ! Faites passer le mot ! Si vous êtes un responsable de cours ou un professeur, parlez à vos AE de Plus d’Heures Non Payées ! Si vous avez des amis qui sont AE, parlez-leur aussi !
  • J’ai peur que cela crée un conflit avec mon responsable de cours. Que dois-je faire ?
    Tout d’abord, vous devez savoir qu’il est de la responsabilité de McGill de s’assurer qu’il y a suffisamment de ressources pédagogiques pour chaque enseignant. S’il n’y a pas assez de ressources (c’est-à-dire d’heures rémunérées pour vous), c’est la faute de l’administration, et non celle de votre responsable de cours. Dites à votre responsable de cours que ce n’est pas contre lui, personnellement, mais plutôt une position de principe que les étudiants diplômés travailleurs prennent pour protéger leurs droits ET s’assurer que McGill investit dans l'enseignement dont nous avons besoin. Les départements et les responsable de cours ne sauront jamais qu’il y a un problème avec le nombre d’heures allouées à un poste si nous ne les en informons pas ! Nos conditions de travail sont leurs conditions d’enseignement. Tout comme nos conditions de travail sont les conditions d’apprentissage de nos étudiants. Les étudiants, les chargés de cours et les AE sont tous du même côté de cette lutte parce que nous nous soucions tous de la qualité de l’éducation dans cette institution. Commencez par une conversation sur le fait que nous sommes tous du même côté — nous souhaitons tous à fournir un enseignement de qualité, et cela nécessite un nombre suffisant d’heures rémunérées. Discutez de la manière dont vous travaillerez ensemble pour vous assurer que vous ne travaillez pas gratuitement — en demandant plus d’heures au département, en suivant attentivement les heures et en planifiant la charge de travail à l’aide du formulaire de charge de travail. Si la relation devient plus difficile, parlez-en à votre délégué ou au responsable des griefs. Vous pouvez vous faire accompagner d’un représentant syndical, comme votre délégué ou votre responsable des griefs, lors des réunions avec votre supérieur hiérarchique, afin d’obtenir son soutien — il s’agit d’un droit protégé ! Ces personnes vous fourniront des informations précises sur vos droits et les responsabilités du superviseur, ou vous soutiendront de la manière la plus adaptée à votre situation. Vous pouvez également mettre votre délégué ou le responsable des griefs en copie de tout courriel difficile, ne serait-ce qu’à des fins de contrôle supplémentaire. Nous sommes là pour nous soutenir mutuellement ! Enfin, n’oubliez pas que nous n’inclurons votre signature sur l’engagement que si 70 % des AE de votre département acceptent de signer ! Notre pouvoir réside dans notre solidarité.
  • Comment expliquer cela à mes élèves ?
    Premièrement : oui, expliquez-le à vos étudiants ! Envoyez-leur un courriel ou informez-les lors du premier cours, laboratoire ou tutorat. Dites-leur que McGill a volé un million de dollars en salaire aux AE chaque année, et que vous et tous les AE n’allez pas laisser cela se produire plus longtemps. Parlez des conséquences réelles : il se peut que vous cessiez de corriger les devoirs ou de diriger les laboratoires. Oui, ça craint. Mais nous pensons qu’ils méritent mieux que des AE surmenés, épuisés et sous-payés. Nous avons pu constater que McGill comprime les AE au maximum sans se soucier de la qualité de l’enseignement. Nous voulons que cela cesse.  En 2020-2021, Suzanne Fortier, l’ancienne rectrice, a été payée 860 971 $. (10) C’est presque le montant d’argent qui a été volé en vol de salaire aux AE cette année-là. Où vont vos frais de scolarité ? Pas assez pour l’éducation qu’ils financent. Plus d’Heures Non Payées fait partie de l’action syndicale qui améliorera l’éducation à McGill, au lieu de diriger vos frais de scolarité de plus en plus vers les directeurs d’école qui sont payés plus que la plupart d’entre nous ne pourront jamais rêver.
  • Les contrats des AE ont été réduits à cause des contraintes budgétaires, n’est-ce pas ? Et si McGill n’avait tout simplement pas les moyens de payer les AE ?
    McGill vole un million de dollars en salaires d’AE chaque année. Le budget total pour les salaires des AE est actuellement de 13 millions de dollars. C’est une part énorme que l’administration garde pour elle.  L’ancienne rectrice, Suzanne Fortier, a été payée 860 971 $ en 2020-2021. Ils avaient assez d’argent pour la payer presque autant que ce qu’ils ont volé aux AE ! Le fonds de dotation de McGill s’élève actuellement à 1,8 milliard de dollars. (11) Sa valeur est restée relativement stable depuis 2018, fluctuant d’environ 5 %. L’ensemble du budget actuel des AE, soit 13 millions de dollars, représente 0,7 % de cette dotation. Pour mettre fin au vol de salaire, il suffirait de 0,05 % de la dotation. La dotation sert à financer les activités de l’université (en plus du financement du gouvernement et des frais de scolarité). En 2021, 70,4 millions de dollars ont été distribués aux facultés pour leur usage, dont 57,4 millions ont été dépensés. (12) En fait, de 2017 à 2020, environ 10 millions de dollars distribués aux facultés chaque année n’ont pas été dépensés et ont été reversés au fonds. (13) Il y a absolument assez de place pour payer les AE ce que nous valons, pour chaque heure.

Les étudiant.e.s de premier cycle

Agissez en solidarité avec les auxiliaires d’enseignement–signez ce formulaire pour vous engager à refuser tout travail d’AE pendant la grève.
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  • Est-il légal de refuser un travail non rémunéré ?
    Oui ! Ce que nous faisons est une forme d’action collective qui implique que les travailleurs effectuent exactement la quantité de travail requise par leur contrat et respectent strictement toutes les règles et réglementations. Il ne s’agit PAS d’une grève ou d’un ralentissement. C’est une façon d’affirmer nos droits en travail et de montrer à l’employeur à quel point nous contribuons à l’université. C’est tout à fait légal et protégé par le Code du travail tant que nous n’enfreignons pas notre convention collective (CC) et que nous n’interférons pas avec le travail des autres employés.  Ce qui n’est pas légal, c’est ce que fait McGill : ne pas nous payer pour notre travail.
  • Pourquoi faisons-nous Plus d’Heures Non Payées ?
    Pour résoudre les problèmes persistants de surcharge de travail et de sous-paiement des AE, qui affectent notre bien-être financier, académique, social, émotionnel et sanitaire. Défendre notre nouveau contrat durement gagné et s’assurer que McGill prenne au sérieux le problème de la surcharge de travail des AE. Protéger les droits des AE, qui sont très insatisfaits de leur rémunération et de leurs conditions de travail, et qui sont confrontés à des difficultés financières et à des problèmes de santé mentale en raison de leur faible rémunération, des frais de scolarité élevés et d’un financement inadéquat. Exposer à quel point le soutien académique est nécessaire pour faire fonctionner l’université, et comment l’employeur ne respecte pas la convention collective existante et nos droits du travail. Augmenter notre pouvoir et notre solidarité en tant qu’AE Améliorer nos conditions de travail et de rémunération déséquilibrées, et s’assurer que notre travail est valorisé et respecté par l’université.
  • Mais je suis lent !
    Presque tous les AE à qui nous avons parlé l’ont dit. Sommes-nous vraiment tous lents ?  Non. Enseigner, noter, lire, tout cela prend du temps. Surtout lorsque vous vous souciez de la qualité de la rétroaction.  Vous n’êtes pas lent.
  • En fait, je mets plus de temps à faire mon travail à cause d’un handicap ! Que dois-je faire ?
    Demandez des aménagements pour votre travail auprès des ressources humaines ! Si vous travaillez gratuitement parce que votre travail prend plus de temps (par exemple, en raison d’une dyslexie ou d’un autre handicap lié au traitement de l’information), il s’agit d’une discrimination. Nous sommes tous payés à l’heure. Plus d'heures non payées, pour personne. Vos délégués et votre responsable des griefs sont à nouveau à votre disposition pour traiter les demandes d’aménagement du lieu de travail et les difficultés qui pourraient survenir en cours de route !
  • Je ne suis pas un AE ! Je veux vous soutenir !
    Merci ! Faites passer le mot ! Si vous êtes un responsable de cours ou un professeur, parlez à vos AE de Plus d’Heures Non Payées ! Si vous avez des amis qui sont AE, parlez-leur aussi !
  • J’ai peur que cela crée un conflit avec mon responsable de cours. Que dois-je faire ?
    Tout d’abord, vous devez savoir qu’il est de la responsabilité de McGill de s’assurer qu’il y a suffisamment de ressources pédagogiques pour chaque enseignant. S’il n’y a pas assez de ressources (c’est-à-dire d’heures rémunérées pour vous), c’est la faute de l’administration, et non celle de votre responsable de cours. Dites à votre responsable de cours que ce n’est pas contre lui, personnellement, mais plutôt une position de principe que les étudiants diplômés travailleurs prennent pour protéger leurs droits ET s’assurer que McGill investit dans l'enseignement dont nous avons besoin. Les départements et les responsable de cours ne sauront jamais qu’il y a un problème avec le nombre d’heures allouées à un poste si nous ne les en informons pas ! Nos conditions de travail sont leurs conditions d’enseignement. Tout comme nos conditions de travail sont les conditions d’apprentissage de nos étudiants. Les étudiants, les chargés de cours et les AE sont tous du même côté de cette lutte parce que nous nous soucions tous de la qualité de l’éducation dans cette institution. Commencez par une conversation sur le fait que nous sommes tous du même côté — nous souhaitons tous à fournir un enseignement de qualité, et cela nécessite un nombre suffisant d’heures rémunérées. Discutez de la manière dont vous travaillerez ensemble pour vous assurer que vous ne travaillez pas gratuitement — en demandant plus d’heures au département, en suivant attentivement les heures et en planifiant la charge de travail à l’aide du formulaire de charge de travail. Si la relation devient plus difficile, parlez-en à votre délégué ou au responsable des griefs. Vous pouvez vous faire accompagner d’un représentant syndical, comme votre délégué ou votre responsable des griefs, lors des réunions avec votre supérieur hiérarchique, afin d’obtenir son soutien — il s’agit d’un droit protégé ! Ces personnes vous fourniront des informations précises sur vos droits et les responsabilités du superviseur, ou vous soutiendront de la manière la plus adaptée à votre situation. Vous pouvez également mettre votre délégué ou le responsable des griefs en copie de tout courriel difficile, ne serait-ce qu’à des fins de contrôle supplémentaire. Nous sommes là pour nous soutenir mutuellement ! Enfin, n’oubliez pas que nous n’inclurons votre signature sur l’engagement que si 70 % des AE de votre département acceptent de signer ! Notre pouvoir réside dans notre solidarité.
  • Comment expliquer cela à mes élèves ?
    Premièrement : oui, expliquez-le à vos étudiants ! Envoyez-leur un courriel ou informez-les lors du premier cours, laboratoire ou tutorat. Dites-leur que McGill a volé un million de dollars en salaire aux AE chaque année, et que vous et tous les AE n’allez pas laisser cela se produire plus longtemps. Parlez des conséquences réelles : il se peut que vous cessiez de corriger les devoirs ou de diriger les laboratoires. Oui, ça craint. Mais nous pensons qu’ils méritent mieux que des AE surmenés, épuisés et sous-payés. Nous avons pu constater que McGill comprime les AE au maximum sans se soucier de la qualité de l’enseignement. Nous voulons que cela cesse.  En 2020-2021, Suzanne Fortier, l’ancienne rectrice, a été payée 860 971 $. (10) C’est presque le montant d’argent qui a été volé en vol de salaire aux AE cette année-là. Où vont vos frais de scolarité ? Pas assez pour l’éducation qu’ils financent. Plus d’Heures Non Payées fait partie de l’action syndicale qui améliorera l’éducation à McGill, au lieu de diriger vos frais de scolarité de plus en plus vers les directeurs d’école qui sont payés plus que la plupart d’entre nous ne pourront jamais rêver.
  • Les contrats des AE ont été réduits à cause des contraintes budgétaires, n’est-ce pas ? Et si McGill n’avait tout simplement pas les moyens de payer les AE ?
    McGill vole un million de dollars en salaires d’AE chaque année. Le budget total pour les salaires des AE est actuellement de 13 millions de dollars. C’est une part énorme que l’administration garde pour elle.  L’ancienne rectrice, Suzanne Fortier, a été payée 860 971 $ en 2020-2021. Ils avaient assez d’argent pour la payer presque autant que ce qu’ils ont volé aux AE ! Le fonds de dotation de McGill s’élève actuellement à 1,8 milliard de dollars. (11) Sa valeur est restée relativement stable depuis 2018, fluctuant d’environ 5 %. L’ensemble du budget actuel des AE, soit 13 millions de dollars, représente 0,7 % de cette dotation. Pour mettre fin au vol de salaire, il suffirait de 0,05 % de la dotation. La dotation sert à financer les activités de l’université (en plus du financement du gouvernement et des frais de scolarité). En 2021, 70,4 millions de dollars ont été distribués aux facultés pour leur usage, dont 57,4 millions ont été dépensés. (12) En fait, de 2017 à 2020, environ 10 millions de dollars distribués aux facultés chaque année n’ont pas été dépensés et ont été reversés au fonds. (13) Il y a absolument assez de place pour payer les AE ce que nous valons, pour chaque heure.
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