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Exposition 5 - L’AÉÉDEM contemporaine : la lutte continue

Emplacement de l'exposition physique : 5ème étage du bâtiment de l'éducation, sur le tableau d'affichage de l'AÉÉDEM à gauche en sortant de l'ascenseur (si vous prenez les escaliers, il se trouve à droite des ascenseurs).

 

Au cours des années 2010, l'AÉÉDEM a réussi à signer le deuxième contrat de surveillant.e.s d’examen (2015-2020) et deux contrats d'auxiliaire d'enseignement (2011-2014, 2014-2018). Le syndicat était alors suffisamment établi pour réussir à obtenir ces nouveaux contrats sans les grèves majeures qui avaient entaché les années 2000. La décennie s’est terminée avec les deux unités du syndicat plus fortes que jamais.

Photo d'auxiliaires d’enseignement en piquetage devant la Tomlinson Fieldhouse lors d’une grève d’un jour (16 avril, 2015).

Photo d’auxiliaires d’enseignement en piquetage devant le Portail Roddick lors d’une grève d’un jour (16 avril, 2015).

Photo de Simon le chien en support des auxiliaires d’enseignement de l’AÉÉDEM lors de leur grève d’un jour (16 avril 2015).

Affiche pour la rencontre sur le financement des études supérieures (2019).

“I'm very happy to see [AGSEM] continuing. You know, to see it keep growing. And I think there are always going to be students who are drawn towards it. And so, yeah, it could be challenging, but it still serves a purpose. Unions matter. At the end of the day, that's all the working people have. [...] I don't need to negotiate my pay [...] So once you're looking for a job, check a place that has unionized their standards. There is where we’re not sending emails on weekends in the middle of the night. No one expects you to answer. There are rules and the Collective Agreement governs that. So yeah, unions work, as well as the people who come to the meetings make it work.

—Interview with Lerona Lewis, AGSEM President (2008-12).

L’apparition de la pandémie mondiale à l’hiver 2020 a entraîné la fermeture des universités canadiennes, mais grâce aux solides protections obtenues au cours du premier quart de siècle de l’AÉÉDEM, il n’y a pas eu de licenciements massifs d’auxiliaire d’enseignement à McGill. Malgré les perturbations du cours régulier des négociations liées à la pandémie, le syndicat a réussi à signer un nouveau contrat pour les auxiliaires d’enseignement au début de 2021, obtenant une augmentation de salaire significative et établissant de nouvelles règles qui empêchent les départements de récupérer les augmentations de salaire des auxiliaires dans les bourses étudiantes. Depuis octobre 2023, l'Unité 1 en est à la première phase de négociations pour une nouvelle convention collective.

Affiche de négociation de l’AÉÉDEM (2019). Les citations proviennent du sondage des membres de l’AÉÉDEM 2017.

Photo des membres de l’AÉÉDEM dans les corridors à l’extérieur avec des affiches exprimant leur support pour un bon contrat à l’extérieur de la salle de négociation.
Photo : Riley Hannah Lewicki, @analog_girl_photos (21 septembre, 2023).

Photo du comité de négociation pour les auxiliaires d’enseignement et du comité de soutien à la négociation lors de la première journée de négo (21 septembre 2023).

Malheureusement, le traitement réservé par McGill aux surveillante.e.s d’examen en réponse à la pandémie a été complètement différent. L'Unité a été collectivement licenciée jusqu'à la reprise des examens présentiels en décembre 2021. Malgré les défis des négociations à distance pour bâtir le pouvoir collectif, l'AÉÉDEM a réalisé des avancées significatives dans le contrat des surveillant.e.s, signé en mai 2023, avec notamment une période de probation raccourcie, une indemnité versée pour les surveillants.e.s pour les pauses qui ne peuvent être prises, une procédure de règlement des griefs étoffée et une augmentation salariale de 26,2 % sur deux ans et demi.

Photo de militants de l’AÉÉDEM et de la manifestation en support des négociations pour les surveillant.e.s d’examen. Après cette manifestation McGill retourna à la table de négociations avec une réelle proposition monétaire, et une entente entre les parties est rapidement conclue (1 septembre 2022).

Photo de Dominique Daigneault, président du Conseil central du Montréal métropolitain-CSN, prononçant un discours en support des négociations pour les surveillant.e.s. d’examen, le président de l’AÉÉDEM Mario Roy figurant derrière (1 septembre 2022).

Photo du président de l’AÉÉDEM, Mario Roy, membres du comité de négociation Kiersten van Vliet et Andrea Hazelwood (Gokcan Sahin non inclus), et conseiller syndical de la FNEEQ Sébastien Boisvert, signant la nouvelle convention collective des surveillant.e.s d’examen avec des représentants de McGill (31 mars, 2023).

Alors que les activités en présentiel reprenaient progressivement sur le campus en 2021 et 2022, les organisateurs de l'AÉÉDEM ont concentré leurs efforts sur l'amélioration de la visibilité du syndicat sur le campus et sur la recréation d'un sentiment de communauté et de solidarité parmi les nouveaux membres et ceux de retour. Pour atteindre cet objectif, l'AÉÉDEM a organisé avec succès trois grands rassemblements au cœur du campus du centre-ville pour marquer le premier et le dernier jour de cours (septembre 2022, avril 2023 et août 2023).

“We Can Win a Huge Raise,” Affiche de manifestation de l’AÉÉDEM (2023).

Photo de la déléguée pour le département de biologie (et future membre du comité de négociation) Nada El Baba prononçant un discours lors de la manifestation “We Can Win a Huge Raise: AGSEM Rally for TAs” (13 avril, 2023).

Photo du Square James lors de la manifestation “We Can Win a Huge Raise: AGSEM Rally for TAs” (13 avril, 2023).

Photo du président de l’AÉÉDEM, Mario Roy (gauche) et la responsable pour la mobilisation Kiersten van Vliet (droite) avec des militants de la Concordia Research and Education Workers’ Union (CREW-CSN) à la manifestation “We Can Win a Huge Raise: AGSEM Rally for TAs” (13 avril, 2023).

“No More Free Hours,” affiches et et boutons pour la campagne “Work to Rule” de l’AÉÉDEM (2003).

Photo de miliants de l’AÉÉDEM avec Raad Jassim, président du SCCIM, à la manifestation “First Day of School: Let’s Work to Rule” rally (August 30, 2023).

Photo de la planche de bois “What would you do with $430?” où les membres de l’AÉÉDEM pouvait indiqué ce qu’ils feraient avec 430$, incluant les épiceries, payer son loyer, rembourser ses dettes, payer pour la thérapie, adopter un animal de compagnie, visiter sa famille, et se faire tatouer, à la manifestation “First Day of School: Let’s Work to Rule” (August 30, 2023).

“AGSEM Launches ‘No More Free Hours’ Campaign,” The McGill Daily (11 septembre 2023), 6.

“The major issue back then was that in a lot of departments instead of hiring a TA and paying them according to the collective agreement, they were hiring a grader and paying them $10 or $12 an hour instead of the TA rates. It’s still the case at McGill, they are really good at subcontracting cheap labour.”

Interview with Marc Paquette, Unionization Department Coordinator, Confédération des syndicats nationaux (CSN).

À ce jour, de nombreux employé.e.s de McGill ne bénéficient pas des avantages d'un lieu de travail syndiqué. Alors que les auxiliaires d’enseignement et les surveillant.e.s d’examen de l’Université McGill sont syndiqués, des centaines de travailleurs occasionnels à McGill effectuent un travail similaire, voire identique, sans aucune protection ni avantage. Depuis 2003, l'AÉÉDEM a pour mandat de syndiquer les correcteurs.trices, les assistant.e.s de cours de premier cycle et d'autres travailleurs de soutien académique non syndiqués. L'AÉÉDEM continue de lutter pour la certification de ces travailleurs, avec une bataille juridique en cours avec l'employeur.

Affiche pour la campagne de syndicalisation des travailleurs académiques (2019-20).

“It is a question of how we sustain this momentum past the moment when we need high involvement. We need a high involvement now because we're going into negotiation, of course.  Maybe it is the nature of this organization: that it will have fluctuations. The union won't always be the strongest it can be. Maybe there will be times when it has a shorter bench. But, if there are internal processes—a strong constitution, a strong policy manual, a strong transfer of knowledge—even in these lower moments where there is less activity—less on-the-ground action, less helping out with other struggles in addition to fighting our own—there will be moments when the organization can renew itself in the future.”

Interview with Kiersten van Vliet, AGSEM President (2019-2020), Mobilization Officer (2018-19, 2022-24)

“Solidarity is love,” Affiche pour la Saint-Valentin (2023).

Photo du Conseil des délégué.e.s 2023-24 à la session de formation à la Confédération des syndicats nationaux à Montréal (27 août 2023).

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